Chronique | Le quatrième mur de Sorj Chalandon

  • Note : ★★★★★81sjbkjyq2l

Titre : Le quatrième mur
Auteurs : Sorj Chalandon
Editeur : Le livre de poche
Parution : 20 août 2014
Pages : 329
Prix : 7,10 €

Résumé :
L’idée de Samuel était belle et folle : monter l’Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m’a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l’a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m’offre brutalement la sienne…

Lire la suite

Chronique | La princesse de Clèves de Madame de la Fayette

  • Note : ★☆☆☆☆515v3qshd0l-_sx315_bo1204203200_

Titre : La princesse de Clèves
Auteurs : Madame de la Fayette
Editeur : Folio
Parution : 1942
Pages : 191
Prix : 5,90€

Résumé :
« Je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à un mari…  » Sincère, tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments. Elle brûle d’amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l’un des plus beaux fleurons de la cour d’Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves. Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir… Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d’un mari et d’un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l’amour ? Du mariage au déchirement, de la pudeur au sacrifice… Madame de La Fayette exprime jusque dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.

Lire la suite

Chronique | L’étranger d’Albert Camus

  • Note★★★★★415twip2brll-_sx302_bo1204203200_

Titre : L’étranger
Auteurs : Albert Camus
Editeur : Folio
Parution : 1942
Pages : 191
Prix : 5,90€

Résumé :
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français … »

Lire la suite